Tunisie: Histoire de Djerba

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Histoire
Djerba, qui était vraisemblablement habitée déjà avant le néolithique, acquit vite une position privilégiée dans la petite Syrte (actuel golfe de Gabès) . Les primitifs qui la peuplaient étaient pour la plupart de souche méditerranéenne. Ils étaient probablement des descendants directs des Capsiens. Ce peuple, l'ancêtre des Berbères (à ne pas confondre avec Barbare), fonda a l'époque paléolithique (8.000 a 1.000 ans av. J.C.) une brillante civilisation, dont les vestiges - foyers de feu, remmadya et silex - sont encore présents au Chott El Jerid, dans la région de Gafsa en particulier. Il s'avère que la civilisation capsienne a donne aux générations successives, les Berbères, plus d'un élément cultuel et culture.

Carte de la civilisation Capisienne en Afrique du Nord

En ce qui concerne le peuple berbère qui habitait la Syrte, il vivait au départ de chasse et de pêche. Mais ces berbères qui paraissaient avoir joui d'un haut degré d'évolution, ont apprit aussi à cultiver des céréales surtout de l'orge, à confectionner des vêtements, à tisser des étoffes, à fabriquer de la poterie... Ils parlaient leur langue, le berbère, et précisément Echelha. Cette langue - le berbère - assimilée aux langues chamito-sémitiques, possède une écriture syllabique de caractères géométriques, le Tifriagh. Quant a leurs croyances religieuses primitives, elles relevaient de l'animisme et de la magie.


Antiquité :
Depuis la haute antiquité, notre île était une terre d'accueil connue. Elle avait reçu moult visiteurs : Grecs, Phéniciens et autres. Mais le plus célèbre fut le roi d'Ithaque, Ulysse. Celui-ci, ballote par la tempête, découvrit au 8eme siècle av. J.C., fortuitement, l'île enchanteresse des Lotophages.
Cette histoire est longuement et savoureusement contée dans l'Odyssée par le grec Homère



voyages d'Ulysse

"Pousse par les forces du dieu Eole, Ulysse tira les nefs fatiguées sur le sable fin de l'île des Lotophages. A peine arrive et débarque, et après avoir satisfait faim et soif, Ulysse envoie des hommes reconnaître les lieux. Mais a peine en chemin, ses envoyés se lient avec des Lotophages qui, loin de méditer le meurtre de ces étrangers, leur servent du lotos. Et aussitôt qu'ils eurent mange de ce fruit, quelques-uns oublièrent tout ce qui n'était pas cette île. Ulysse eut du mal à rassembler ses marins mêlés a la population de l'île car, sitôt que l'un d'eux goûtait à ces fruits de miel, il ne voulait plus rentrer ni donner de nouvelles. Ulysse dut les ramener de force, tout en pleurs, et les mettre aux chaînes, allonges sous les bancs au fond de leurs vaisseaux. Puis il fit rembarquer ses marins fidèles. Pas de retard! A bord! S’écria Ulysse, le ruse, qui craignait qu'à manger de ces fruits, les autres - les fidèles - n'oubliassent aussi le jour du retour".
Au IIIe siècle av. J.-C. les Carthaginois occupaient Djerba qu'ils appelaient Meninx (Bertholon1889). D'origine phenicienne, ce toponyme Meninx, qui derive du mot "me-nages" - signifie "manque d'eau" . Le site de Meninx se situe à l'extrême sud-est de l'Île de Djerba. Il correspond à l'actuel Henchir El Kantara. Ses vestiges apparents s'étendent sur une longueur de deux kilomètres et une largeur maximale de 800 mètres environ
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Tombes puniques à Souq el Guebli au IIIème siècle av. J.-C. (d'aprés le Ministère de la Culture et l'Institut National du Patrimoine tunisien)
Les fouilles ont permis la découverte de grands bassins où était traité le murex (d'aprés le Ministère de la Culture et l'Institut National du Patrimoine tunisien)
Djerba dériverait de Girba (antique cité situé près de la forteresse et du port de Houmt-Souk), mais d'après Ibn Khaldoun ( historien tunisien 1331-1406, a été l'un des premiers théoriciens de l'histoire des civilisations), elle tiendrait ce nom d'une branche de la tribu berbère des Lemaya. Après la destruction de Carthage, les Romains construisirent la chaussée reliant l'île au continent(El Kantara). A cette époque, Girba était un important évêché et l'île un trait d'union prospère entre l'Afrique et l'Europe.Car, dans ses ports de Meninx, de Ghizen, de Tipasa, de Hadrien s'entreposaient les marchandises les plus diverses et, en particulier, les fameuses pommes de l'île, avant d'être redistribuées et vendues sur les places de grandes métropoles : Carthage, Rome, Alexandrie, Constantinople...
Djerba connut le developpement de plusieurs activites qui faisaient non seulement la richesse de sa population, mais aussi sa renommee. Ainsi, au 3eme siecle av. J.C., les Carthaginois qui connaissaient, comme leurs ancetres les Tyriens, le murex, surent-ils utiliser ce coquillage a la chair rouge, tres abondant jardis sur l'ile, afin d'en extraire le pourpre qui est une matière colorante rouge utilisée dans la teinturerie des tissus. D'ailleurs, la cape de pourpre de Djerba, symbole de la dignite, fut longtemps reservee et portee uniquement par les empereurs et les hauts dignitaires theocrates et aristocrates.


Moyen Age :
Au VIIe siècle les Byzantins succédèrent aux Romains.. En 665, Djerba fut conquise par les Arabes qui en chassèrent les Byzantins et convertirent les Berbères à l'islam. Il y aurait eu alors, d'après certains auteurs, un important brassage génétique.
Les Musulmans venus en Afrique du Nord avec la conquête arabe au VIIe siècle étaient "orthodoxes". Au IXe siècle, des "hétérodoxes" Kharéjites Abadhites (ou Ibadites) berbères arrivèrent en masse. Au Xe siècle, le Maghreb adopta l'orthodoxie : c'est- t-à-dire la doctrine professée par l'une des quatres écoles juridiques reconnues, à savoir le Malékisme, le Hanafisme, le Chafiisme et le hanbalisme. Les Abadhites se dispersèrent et se retirèrent dans des endroits difficiles d'accès tels que le Mzab (en Algérie), le Jebel Nefoussa (en Libye) et Djerba.
L'islamisation n'atteignit pas certains Juifs qui se concentrèrent dans les deux villages d'Essawani et Erriadh (ex Hara Kebira et Hara Seghira) au nord de l'île. D'où et quand étaient-ils venus ? On ne saurait le dire avec précision car il n'y a aucun vestige ou document écrit appuyant la tradition orale (unique source pour le moment). Celle-ci véhicule plusieurs versions dont la plus répandue rapporte que les Juifs seraient arrivés lors de la destruction du Temple de Jérusalem par Nabuchodonosor en 586 av. J.-C. Ils auraient sauvé certains manuscrits des Tables de la Loi et auraient emporté des pierres du Temple sur lesquelles fut élevé le sanctuaire de la ghrîba devenu lieu de pèlerinage pour les Juifs du monde entier. Plus tard (au XVe siècle), des Juifs expulsés d'Espagne par les Rois Catholiques arrivèrent en Tunisie et quelques uns d'entre eux s'installèrent à Djerba, plus particulièrement à Hara Kebira.

Les ruines de Jamaa Gmir Dans la partie sud-est de l'Île ( 11 éme siècle)
L'arc central de la mosquée de Jamaa Gmir (une vue d’intérieur )


Epoque moderne :
Pendant des siècles, l'île fut harcelée par les attaques et les agressions permanentes d'assaillants et d'envahisseurs venus de l'extérieur : les Fatimides de Kairouan, les Bédouins de Beni Hilal, les Germains et les Normands de Sicile, les Aragonais, les Chevaliers de Malte, les Génois, les Espagnols en lutte contre les Turcs, les nomades voisins et, enfin, les corsaires dont les razzias balayèrent les cotes de l'île, a partir du 14eme jusqu'a la fin du 18eme siècle. Cet épisode douloureux fut le plus meurtrier de toute l'histoire de Djerba, pourtant riche en évènements tragiques. Au XVIe siècle, les Jerbiens se rebellèrent contre le Pacha turc.
Au XVIIe siècle, l'île obéissait à la Régence de Tunis. Au XVIIIe siècle, Tunisiens et Tripolitains se disputèrent Djerba. Les Tunisiens l'emportèrent et l'île devint le terminus des caravanes et un gros marché d'esclaves. Au XIXe siècle, après l'abolition de l'esclavage, ce marché s'installa à Tripoli. En 1881, le protectorat français s'établit sur la Tunisie, jusqu'à l'indépendance en 1956. Au début des années soixante, le tourisme commença à se développer. Il semblerait donc après ce survol du passé, que pas moins de 18 vagues de migration se soient succédées à Djerba.
Epoque contemporaine :
De nos jours, on rencontre à Djerba des Musulmans (Arabes, Berbères et Noirs) orthodoxes et hétérodoxes ainsi que des Juifs. On y rencontrait aussi (selon les dernières sources datant de 1967) des Maltais, des Français, des Italiens et des Grecs. Les Noirs seraient les descendants d'esclaves amenés du Soudan ou du Niger ; ils résident surtout dans le nord-est de l'île, dans le secteur de Midoun. Les Musulmans orthodoxes sont soit Hanéfites (d'origine turque), soit Malékites (les plus nombreux) descendant d'Arabes venus du continent (peut être des Hilaliens) et, dans une moindre proportion, de Kharéjites convertis.



        
    
                      





Les bijoux Tunisiens dans l'histoire: MAIN DE FATMA( la khomsa ), LA HADIDA , LE KHOLKHAL

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LE KHOLKHAL




c'est un bracelet mis au niveau de la cheville de la femme surtout aux pays du Maghreb ( et peut être dans certains pays du moyen orient...à l'inde aussi)..

Mais on trouve une signification fantastique du Kholkhel dans les chansons de ( Maalouf chez les tunisiens): souvent un Kholkhel est composé de trois ou quatre anneaux en argent et qui ont un diamètre plus ou moins standard, ces anneaux résonnent à la marche de le femme... de là on peut prévoir la physique de la femme rien qu'au son de ces anneaux... une femme dite "d'un Kholkhel muet" veut dire qu'elle a de jolies jambes bien pleines!! au point que les anneaux s'accole totalement au pied sans qu'il y est aucun jeu pour faire du son!!! ça s'applique également au niveau des poignées de la main! on dit une femme " à poignée muette" ( Kharsae al mi'âsam)..

(converti en cendrier vers les années 1960)



LA HADIDA




La bédouine de Tunisie est assez friande de bijoux en argent. Le bracelet porté à la main appelé HADIDA ne lui suffisait pas. Il lui fallait porter également un bracelet à la cheville. On le désigna KHOLKHAL.

Ainsi, notre belle bédouine se trouva de la tête aux pieds ornementée de pleins de bijoux, tous en argent. Cette attirance vers l'argent a été remarquable durant des décennies. C'est le métal qui a conquis le plus de cœurs chez les bédouins. Pour les plus mystiques du désert, le contact quotidien de ce métal avec la peau insuffle une onde énergétique positive et revitalisante.


MAIN DE FATMA( la khomsa )





Origine du nom de la Main de Fatma ou de la Khomsa :

La Main de Fatma (terme français, n'ayant pas d'écriture directe en Arabe) ou de Fatma, est le nom français donné à la Khomsa . La Khomsa est un terme autant Hébreu qu’Arabe (les langues Arabes et Hébraïques sont cousines, et ont beaucoup de vocabulaire en commun, ou au moins dans la racine des mots). Le nom de Khomsa est à rapprocher du mot khamsa , qui signifie cinq en Arabe (le chiffre cinq). Ceci renvoie évidemment au nombre de doigts de la main.
Qui porte la Main de Fatma ?

La Main de Fatma est surtout portée par les femmes des pays précédemment cités : les pays du Maghreb, l’Inde, et le Pakistan. De par les mouvements de populations, on la trouve également en Europe, et surtout dans les pays ayant un front de mer sur la Méditerranée (elle est courante en France et en Espagne).
Que représente la Main de Fatma et est-elle un symbole religieux ?
Répondons tout d’abord à la question religieuse : assurément non, la Main de Fatma n’a aucune signification religieuse. Et bien au contraire, certain(e)s Musulman(e)s « très pieux », la considère même comme contraire à l’Islam.

Histoire de la tunisieL'amphithéâtre d'El Jem (قصر الجمّ), aussi appelé Colisée de Thysdrus

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L'amphithéâtre d'El Jem (قصر الجمّ), aussi appelé Colisée de Thysdrus, est vraisemblablement construit en 238 ap. J.-C. sous le proconsul Gordien — qui devient empereur romain au milieu de l'année — et abrite probablement des combats de gladiateurs ainsi que des courses de chars et autres jeux du cirque. Il est situé dans la ville de Thysdrus (actuelle El Jem) dans l'antique province romaine d'Afrique (actuelle Tunisie).

Dimensions
Il est souvent considéré comme le troisième plus grand amphithéâtre du monde romain après le Colisée et celui de Capoue, bien que curieusement ceux de Vérone, Carthage ou Pouzzoles reçoivent aussi ce titre de troisième amphithéâtre le plus grand. Ses structures rayonnantes ont une superficie de 147,90 mètres sur 122 mètres et son arène mesure 64,50 mètres sur 38,80 mètres.

Il pouvait accueillir 30 000 spectateurs. Sous son arène couraient deux galeries souterraines qui étaient éclairées par la partie centrale à ciel ouvert. De part et d'autre, des ouvertures équipées de treuils servaient à hisser les cages des fauves dans l'arène. On peut encore y voir aujourd'hui les fosses aux lions et un système très élaboré de canalisations d'eau de pluie et de citernes pour l'alimentation hydrique.


Histoire
Malgré une destruction partielle due à l'utilisation de ses pierres pour la construction de la ville d'El Jem, il est encore remarquablement bien conservé et on suppose qu'il est resté entier jusqu'au XVIIe siècle. Selon le récit donné par Victor Guérin[1], « c'est vers 1695, d'après la tradition arabe, que l'on commença à démolir la façade extérieure, jusque-là demeurée à peu près intacte ».

Inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1979, il est parfois appelé « Ksar de la Kahena », du nom d'une princesse berbère du VIIe siècle qui rassembla les tribus pour repousser l'avance de l'envahisseur musulman. Vaincue et traquée, elle se réfugie avec ses partisans dans l'amphithéâtre et y résiste durant quatre ans. Selon la légende, elle fut trahie par son jeune amant qui la poignarde et envoie sa tête embaumée au chef des armées arabes.








kairouan

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Ville Sacrée du Maghreb

Treize siècles sont passés depuis que Okba Ibn Nafaa a fondé Kairouan (670 ap JC ), la première ville Islamique au Maghreb.

Elle est bientôt devenue le point de départ des Musulmans pour conquérir le Maghreb (Afrique du Nord) et étendre les enseignements de l'Islam et la civilisation Arabe parmi ses peuples.

A partir du 9ème au 13ème siècle (l'âge d'or de la civilisation Islamique Arabe) Kairouan était le centre d'une des civilisations les plus brillantes du Moyen Age et resta à ce jour un centre spirituel important pour les Musulmans.

Kairouan reste considérée comme la quatrième ville sainte de l'Islam après la Mecque, Medine et Jérusalem. Elle en est aussi la quatrième ville construite par les musulmans après Al Basra (Bassorah), Al Koufa et Al Foustat.

Depuis quelques 13 siècles, la sérénité de Kairouan et sa grande intimité ont fait que cette importante ville Islamique accorde une place privilégiée à l'art, la poésie et la spiritualité.

Kairouan a donné naissance aux plus grands savants musulmans ainsi qu'aux meilleurs écrivains et poètes romantiques arabes les plus fins.

Elle demeure toujours la capitale spirituelle de la Tunisie.





Tunisie: Ville Thugga Dougga Ville romano-africaine de Tunisie

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tous sur la ville de Thugga Dougga Ville romano-africaine de Tunisie
Contraste Editions, qui ont choisi de se spécialiser dans le patrimoine — ce qui n’exclut pas des «sorties» du côté de la littérature —, poursuit méthodiquement l’exploration du legs historique et archéologique de notre pays.

Et, à une liste déjà longue de titres dans ce domaine, elles viennent d’ajouter Thugga Dougga, ville romano-africaine de Tunisie, signé Samir Aounallah, archéologue, chercheur à l’Institut national du patrimoine.

Dougga est l’un des sites antiques les plus prestigieux de Tunisie. Il y a lieu de parier que l’image du capitole de cette cité «afro-romaine» — je préfère cette formulation à romano-africaine — est l’une, sinon la plus répandue et la plus connue de notre pays. Elle a figuré sur des timbres-poste, sur des billets de banque et se retrouve dans tous les manuels didactiques du pays. Pourtant, ce site est relativement peu visité, en particulier par nos compatriotes. Les statistiques sont là pour en attester. A qui la faute ? A une foule de facteurs, mais plus particulièrement à l’édition. Hors les écrits scientifiques, pointus et pour ainsi dire confidentiels, il n’y a pratiquement pas d’ouvrages grand public pour instruire et inciter à la visite du site. On citera, certes, le Dougga publié par l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) du chercheur Mustapha Khannoussi paru il y a déjà quelques années et qui est loin d’être toujours disponible. Là s’arrête la liste.

Alors, ce deuxième titre est d’autant bienvenu que, du point de vue fonds, il bénéficie des dernières découvertes qui améliorent la «visibilité» du site et, au niveau de la forme, il est servi par une mise en page aérée, abondamment illustrée, notamment de croquis restituant plan et allure originelle des principaux monuments.

S. Aounallah a choisi une démarche originale : «Ce livret n’est donc pas un guide de l’ensemble des monuments de la ville . C’est surtout une histoire illustrée par les moments phare de l’urbanisme de Dougga : pourquoi et comment tel ou tel monument a été construit, embelli puis restauré ? Mais c’est aussi une promenade sélective à travers les monument les plus importants aussi bien par l’histoire que par la monumentalité et l’architecture».

Chemin faisant, l’auteur — c’est son style — projette sur la pierre ou sur l’événement l’éclairage d’une citation d’époque ou d’une méditation ultérieure qui rend aux choses inertes un souffle de leur vie passée.

Avec tout cela, on l’aura deviné, la lecture de cet ouvrage n’est pas obligatoirement liée à des déambulations sur le terrain. Elle peut se faire en prélude à une visite, ou même en exercice d’évasion, au coin du salon ou sur un banc, dans le jardin












Dessins illustrant la tunisie au 19eme siècle

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dessins tunisie au 19eme siècle
Ces dessins illustrent notre pays au 19eme siècle .. entre 1841 et 1853..


Tunis 1853




Tunis 1859



Carthage


Zaghouane, temple de l'eau 1841


Sbaithela 1841


Nefta 1851


Essibhah , (c'est ou ?)


El Kaf 1841


Burj-Er-Roos, 1841 Djerba
ces dessins sont en vente sur le net , j'espere que le ministère de la culture ou les associations culturelles régionales pensent à achetez les dessins se rapportants à leurs régions..