L'amphithéâtre d'El Jem (قصر الجمّ), aussi appelé Colisée de Thysdrus, est vraisemblablement construit en 238 ap. J.-C. sous le proconsul Gordien — qui devient empereur romain au milieu de l'année — et abrite probablement des combats de gladiateurs ainsi que des courses de chars et autres jeux du cirque. Il est situé dans la ville de Thysdrus (actuelle El Jem) dans l'antique province romaine d'Afrique (actuelle Tunisie).
Dimensions
Il est souvent considéré comme le troisième plus grand amphithéâtre du monde romain après le Colisée et celui de Capoue, bien que curieusement ceux de Vérone, Carthage ou Pouzzoles reçoivent aussi ce titre de troisième amphithéâtre le plus grand. Ses structures rayonnantes ont une superficie de 147,90 mètres sur 122 mètres et son arène mesure 64,50 mètres sur 38,80 mètres.
Il pouvait accueillir 30 000 spectateurs. Sous son arène couraient deux galeries souterraines qui étaient éclairées par la partie centrale à ciel ouvert. De part et d'autre, des ouvertures équipées de treuils servaient à hisser les cages des fauves dans l'arène. On peut encore y voir aujourd'hui les fosses aux lions et un système très élaboré de canalisations d'eau de pluie et de citernes pour l'alimentation hydrique.
Histoire
Malgré une destruction partielle due à l'utilisation de ses pierres pour la construction de la ville d'El Jem, il est encore remarquablement bien conservé et on suppose qu'il est resté entier jusqu'au XVIIe siècle. Selon le récit donné par Victor Guérin[1], « c'est vers 1695, d'après la tradition arabe, que l'on commença à démolir la façade extérieure, jusque-là demeurée à peu près intacte ».
Inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1979, il est parfois appelé « Ksar de la Kahena », du nom d'une princesse berbère du VIIe siècle qui rassembla les tribus pour repousser l'avance de l'envahisseur musulman. Vaincue et traquée, elle se réfugie avec ses partisans dans l'amphithéâtre et y résiste durant quatre ans. Selon la légende, elle fut trahie par son jeune amant qui la poignarde et envoie sa tête embaumée au chef des armées arabes.
Dimensions
Il est souvent considéré comme le troisième plus grand amphithéâtre du monde romain après le Colisée et celui de Capoue, bien que curieusement ceux de Vérone, Carthage ou Pouzzoles reçoivent aussi ce titre de troisième amphithéâtre le plus grand. Ses structures rayonnantes ont une superficie de 147,90 mètres sur 122 mètres et son arène mesure 64,50 mètres sur 38,80 mètres.
Il pouvait accueillir 30 000 spectateurs. Sous son arène couraient deux galeries souterraines qui étaient éclairées par la partie centrale à ciel ouvert. De part et d'autre, des ouvertures équipées de treuils servaient à hisser les cages des fauves dans l'arène. On peut encore y voir aujourd'hui les fosses aux lions et un système très élaboré de canalisations d'eau de pluie et de citernes pour l'alimentation hydrique.
Histoire
Malgré une destruction partielle due à l'utilisation de ses pierres pour la construction de la ville d'El Jem, il est encore remarquablement bien conservé et on suppose qu'il est resté entier jusqu'au XVIIe siècle. Selon le récit donné par Victor Guérin[1], « c'est vers 1695, d'après la tradition arabe, que l'on commença à démolir la façade extérieure, jusque-là demeurée à peu près intacte ».
Inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 1979, il est parfois appelé « Ksar de la Kahena », du nom d'une princesse berbère du VIIe siècle qui rassembla les tribus pour repousser l'avance de l'envahisseur musulman. Vaincue et traquée, elle se réfugie avec ses partisans dans l'amphithéâtre et y résiste durant quatre ans. Selon la légende, elle fut trahie par son jeune amant qui la poignarde et envoie sa tête embaumée au chef des armées arabes.
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